Économie

Barrières électriques : Lee White fait l’état des lieux

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Le ministre de l’Environnement s’est rendu au parc national de la Lopé, dans l’Ogooué-Ivindo enfin de s’assurer, par lui-même, de l’efficacité de barrières électriques qui y ont été érigées. Un déplacement qui s’inscrit dans le cadre de la surveillance de routine qui est de mise pour ce type dispositif dont la durée de vie est d’environ 10 ans.

Érigée en 2016, c’est une barrière électrique à mi-chemin de son temps de vie que Lee White est allé visiter. Un contrôle de routine en fait. Pour rappel, en 2016, alors qu’il était encore Secrétaire exécutif de l’agence nationale des parcs nationaux (ANPN), l’actuel ministre des Eaux et Forêts mettait à exécution le programme «Fils et Faune» qui consistait à installer des barrières électriques le long des zones à fort impact de conflit homme-éléphant. Cette initiative du chef de l’État visait la sécurisation des moyens de subsistance des populations rurales.

Six années après, ces populations vivant dans les zones pilotes, à savoir : la Moupia dans le Haut-Ogooué, Andock/Etakanyabe et Kazamabika dans l’Ogooué-Ivindo s’en réjouissent globalement.

« Il n’y a plus d’éléphants, on dort maintenant bien au village ; et on ne vit plus en brousse. Je remercie le président de la République, Son excellence Ali Bongo Ondimba grâce à qui cela est possible aujourd’hui », a témoigné Jacqueline Nyani, la Cheffe du village Kazamabika.

Si on en croit les témoignages des villageois, le dispositif aurait permis de réduire considérablement les dévastations de plantations par les pachydermes. Mais, de l’avis des ONG, le nombre de clôtures installées reste encore largement insuffisant à l’échelle national. «cinq clôtures (électriques) sur 13 parcs nationaux c’est tout simplement ridicule» a estimé Christophe Mabicka de la plateforme Gabon Nature verte.

 

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