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Bourses pour l’étranger : comme une fin à l’exode des étudiants gabonais

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En parcourant le communiqué rendu officiel hier, par la directrice générale l’Agence nationale des bourses et stages du Gabon, Sandra Flore Mambari Pinze Abessolo, précisant que «les bourses d’études ne seront attribuées, au titre de l’année académique 2023-2024, qu’aux apprenants souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger dans les établissements d’enseignement supérieur publics», on s’interroge si l’Etat n’entend pas inviter ses étudiants à mettre fin à l’exode.

Depuis la nuit des temps, au terme d’une année scolaire, ponctuée par l’obtention du diplôme de baccalauréat, l’Etat a toujours accompagné ses apprenants via une bourse d’études leur permettant de côtoyer les meilleurs établissements d’enseignement supérieur. Dans cette mission, qui ne relève pas de ses obligations régaliennes, l’Etat est-il en train d’amorcer un rétropédalage ?

Tout porte à le penser. D’aucuns commencent à juger cette mesure discriminatoire, la trouvant aux antipodes de la vision de l’égalité des chances prônée par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.

Dans tous les cas, dès la prochaine rentrée académique, les bacheliers sont invités à revoir leurs choix. En souhaitant que les universités et autres Grandes écoles nationales leur offrent ce que nos étudiants vont chercher à l’étranger.

 

Jean Marc Azizet
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