Le Croustillant

Cambriolage présumé chez « Jojo » : comme dans une scène de théâtre

Ecouter cet article

Téléviseur et ordinateur cassés, documents soi-disant administratifs déchirés, disques durs emportés. Tel est le spectacle digne d’une pièce théâtrale jouée au 21e siècle en France par le sulfureux activiste gabonais « Jojo » Moulenda.

En effet, d’après les dires de notre compatriote, les faits se sont déroulés dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 février dernier. Sans les nommer, il semble affirmer que ses ennemis ont envoyé des barbouzes à son domicile, probablement pour le refroidir. Ajoutant que ceci serait une expédition punitive orchestrée par le régime de Libreville.

Delà, une question s’impose : sur quoi reposent les déclarations a priori fallacieuses et incongrues de celui qui a toujours prétendu être le meilleur de sa génération lorsqu’il était encore, dans un passé récent, employé de la Sonapresse ?

Rien, aucun indice, aucune preuve !….Ah ! Que de bizarreries !!! Autant de bizarreries qui interrogent sur la sincérité de son récit. Surtout sur le fait que rien n’a été emporté, hormis des disques durs.

Il est tout de clownesque de se montrer aussi accusateur. Surtout que les portes de son logis ne présentent aucun signe d’effraction, laissant plutôt penser à une scène de ménage de la série ivoirienne « Ma Famille ». Ou au trouble de fonctionnement qui singularise les principaux personnages du dessin animé « Bob l’Éponge ».

Il faut dire que Jonas Moulenda est un journaliste atypique, qui n’hésite pas à balancer ses sources quand celles-ci ne dansent plus à sa musique. Coutumier de l’enfumage, Jojo a souvent vécu au-dessus de ses moyens grâce au chantage.

Au demeurant, cette histoire ressemble, à bien des égards, à celle d’un pyromane qui crie au feu.

 

Laisser un commentaire