Société

Cancers féminins : l’Asafac contre les stéréotypes

L’Association pour le soutien et l’aide aux femmes atteintes de cancer (Asafac) s’est déployée samedi dernier, à Owendo, à la faveur d’une nouvelle campagne de sensibilisation et de conscientisation sur les cancers. Une pièce de théâtre dénommée « Huis clos avec les Phénix » a été organisée à cet effet.
Un événement divertissant et didactique. Sur l’estrade, des femmes se succèdent avec pour point commun la détermination de faire accepter aux femmes atteintes de cette situation qu’elles traversent.
La pièce de théâtre « Huis clos avec les Phénix » vise à mettre effectivement l’accent sur les discriminations de genre femme-homme, explique Jeanne-d’Arc Kong-Ndes, la présidente de l’Asafac. « En effet, nous constatons avec regret que, face à une même situation de maladie, contrairement aux hommes, les femmes atteintes du cancer sont plus sujettes aux stéréotypes, aux violences verbales, psychologiques, voire physiques. Elles sont stigmatisées et, pour certaines, répudiées par leurs conjoints », dénonce-t-elle.
Cette pièce théâtrale se veut donc être un plaidoyer en faveur des femmes atteintes de cancer. Pour ainsi dire, des femmes vulnérables, fragilisées par la maladie, les traitements onéreux et la stigmatisation.
Comme celles qui ont déjà eu lieu, la pièce de théâtre organisée à Owendo a été jouée par des femmes résilientes, qui ont réussi à dépasser leurs limites et aller chercher au fond d’elles le talent insoupçonné dont elles n’avaient pas conscience jusque-là. « Le cancer n’est pas une fatalité, c’est une maladie comme toutes les autres. Plus tôt on la détecte, mieux on a des chances d’en guérir », estime Fatou Bourobou membre de l’Asafac et dont la mère est décédée de cancer.
A noter que l’Asafac est engagée depuis plus de 5 ans en faveur de la lutte contre les cancers féminins.
Ainsi, développe-t-elle des activités de prévention mais aussi d’aide, de soutien et d’accompagnement des personnes cibles. « Aujourd’hui, plus de 150 mille personnes ont été touchées par nos différentes campagnes », assure Mme Kong-Ndes.

Caroline Bivigou

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