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Cémac : besoin de sources alternatives de financement des institutions

Les institutions communautaires ont de sources alternatives de financement. ©DR

GT 2 septembre 2022 – À travers les thématiques clairement identifiées, l’objectif des assises de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) qui viennent de se tenir à Libreville était de faire le point du fonctionnement actuel des institutions de ce regroupement de cinq pays. Cela, 15 ans après la mise en place du programme des réformes institutionnelles.

Si la question de l’intégration économique et la libre circulation des personnes ont constitué le principal centre d’intérêt des travaux, la performance recherchée des institutions n’a pas manqué d’intérêt.

Pour y parvenir, les participants sont parvenus à la conclusion qu’il faudrait, entre autres, mettre en œuvre les recommandations du séminaire de vulgarisation du droit financier et comptable de la Cémac. Lequel séminaire avait été organisé par la Cour communautaire de justice, à Malabo en décembre 2019.

Et l’une des recommandations était de trouver des sources alternatives de financement des institutions. Ensuite, mettre en œuvre des solutions durables pour la sécurisation de ce financement.

Car, si les réformes institutionnelles initiées depuis 2006 constituent une avancée importante, celles-ci laissent toutefois un goût d’inachevé, au regard des obstructions qui entravent le recouvrement de la Taxe communautaire d’intégration (TCI).

Pour Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cémac, « contrôler la régularité des dépenses ne peut jouer qu’à la condition d’interroger aussi la régularité des reversements de la TCI dont est tributaire la régularité du fonctionnement même de la Cour des comptes ».

Au demeurant, le bon fonctionnement des institutions communautaires nécessite la mise à disposition des ressources financières conséquentes.

Caroline Bivigou
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