
GT 30 août 2022 – Les échanges intracommunautaires sont un des indicateurs de l’intégration régionale. Au sein de l’espace Cémac, ce niveau est très faible, nonobstant une progression observée.
D’où la nécessité d’accroître ces échanges pour le bien de nos économies. À en croire le Pr Daniel Ona Ondo, ces échanges au niveau d’une Cémac comptant environ 52 millions d’habitants ne dépasse guère la barre de 4% du commerce global de cette sous-région depuis 39 ans. Selon les chiffres communiqués par le président de la Commission de la Cémac, se basant sur les données de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et de son instance, le commerce intracommunautaire s’établit à 2% en 2018, 3,3% en 2019 et 3,6% en 2020.
Cette faiblesse du niveau des échanges intracommunautaires est imputable aux contraintes Infrastructurelles, institutionnelles et organisationnelles, selon le Pr Daniel Ona Ondo, qui a évoqué plusieurs études dans ces domaines.
Des études relèvent également que les outils de facilitation des échanges ne sont pas efficaces, ce qui entraîne le renchérissement des coûts de transactions. « À cela, il faut ajouter les obstacles tarifaires qui sont, entre autres, les procédures administratives et douanières, les restrictions quantitatives et les mesures phytosanitaires », a-t-il étalé.
À partir de là, les instances décisionnelles savent ce qu’il y a lieu de faire pour améliorer la situation.
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