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Les prix des denrées alimentaires, souvent même subventionnées par l’État, n’ont cessé d’augmenter ces derniers mois au Gabon, certains opérateurs économiques ayant délibérément choisi de ne pas s’aligner aux orientations des autorités compétentes. Pour y remédier, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Repression des fraudes (DGCCRF) songe désormais à renforcer ses contrôles sur le terrain.
Un mois après l’entrée en vigueur de la nouvelle mercuriale qui homologue un blocage des prix sur 48 produits de première nécessité, et face à l’entêtement de certains commerçants qui multiplient les manœuvres visant à se soustraire aux injonctions gouvernementales, le Contrôleur envisage désormais accentuer ses patrouilles sur le terrain.
En effet, force est de constater que cette nouvelle mercuriale n’est respectée par presqu’aucun détaillant. Les produits bénéficiant pourtant du blocage des prix, donc subventionnés par l’État, voient leurs prix galoper de jour en jour. D’ailleurs, selon la DGCCRF, environ 700 commerçants, soit un tiers des opérateurs, ont été récemment convoqués pour pratique illicite de prix, dépassement de prix, et défaut d’information aux consommateurs, notamment le non-affichage de la mercuriale.
C’est donc pour sonner la fin de la récréation que des brigades de contrôle vont bientôt se déployer dans le Grand Libreville et au-delà. La DGCCRF espère ainsi dissuader les opérateurs véreux et permettre aux petits ménages de ressentir les efforts consentis par le gouvernement dans la lutte contre la vie chère. Lesquels efforts sont sapés par ces pratiques nuisibles qu’il faut désormais traquer.
Si jusqu’ici les contrôles se limitaient surtout aux grandes surfaces et aux commerces faciles d’accès, le communiqué annonce que cette fois-ci, les brigades iront jusque dans les zones reculées, à l’intérieur des quartiers. Et les populations sont invitées à dénoncer tout commerçant qui évoluerait en dehors des normes établies.
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