Contrairement aux informations véhiculées récemment par des médias en ligne, au sujet d’un manque d’oxygène au sein du centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO), la responsable de cette structure sanitaire, Dr Elise Eyang Obame vient d’apporter un démenti face à ces informations jugées « graves », tout en songeant à ester en justice les personnes concernées.
Tout serait parti d’un article titré « Owendo : pénurie d’oxygène au centre hospitalier universitaire ». Jusque-là, le journaliste fait son travail. Sauf que dans ce métier, qui est encadré par l’éthique et la déontologie, le journaliste doit s’adonner aux faits en priorité. Dans l’article mis en cause, l’auteur met en exergue de nombreux bruits de couloirs qui selon lui, fait craindre aux populations que «cette situation occasionne la mise en danger de leurs proches faisant ainsi de la structure sanitaire un véritable mouroir ».
Au vu de la gravité de ces informations, la directrice générale du CHUO précise que « ce genre d’informations met en danger la vie des populations. Il n’y a pas un manque d’oxygène au sein du CHUO. Aujourd’hui le gouvernement fait des efforts, et les médias qui font dans le sensationnel, jouent un mauvais rôle social. La vérité est qu’il y a eu un quiproquo. Lors du passage des agents à AirLiquide pour récupérer les bouteilles d’oxygène, il se trouve que ces derniers étaient en plein inventaire. C’est une situation qui pourrait conduire les populations à se passer de cette structure qui réalise des accouchements, et dont le aux de décès est de -1% ».
Voilà qui vient rassurer les populations au moment où le doute semblait s’installer.
Par Joachim Ndong
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