Économie

Climat : l’Afrique sollicite davantage des fonds

Comme ses pairs africains, le Gabon prendra part à la COP 27 en Egypte au mois de novembre prochain. Dans la perspective de ce sommet de haut niveau qui verra la participation des principaux acteurs invités à s’allier aux efforts déjà consentis par de nombreux pays, les ministres africains de l’Environnement ont rappelé la nécessité d’obtenir des fonds pour amplifier la lutte contre les dérèglements climatiques.

C’était lors de la 18e session de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) qui s’est déroulée sous le thème « assurer le bien-être des populations et garantir un environnement durable en Afrique »,  présidée par le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement sénégalais, Abdou Karim Sall.

Occasion saisie par ce dernier de préciser que « les fonds alloués aux changements climatiques ne sont pas des aides, mais des appuis pour l’adaptation ».

Alors que les pays africains sont moins pollueurs, mais paient le plus lourd tribut en matière de changement climatique, le Gabon qui, pilotera le groupe des négociateurs africains lors de la COP27, ne manquera pas de mettre l’accent sur le bien-être des populations, afin de garantir un environnement durable en Afrique.

Selon le membre du gouvernement sénégalais, « cette rencontre donne  l’occasion pour les ministres de l’Environnement africains de dégager des orientations politiques pour la participation effective des pays africains aux événements multilatéraux sur l’environnementaux qui se profilent à l’horizon ».

Il s’agit de la 20e session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (UNFCCC COP27), prévue au mois de novembre 2022 à Sharm el Sheikh, Égypte, la 15e session de la Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (UNCBD-COP15) qui se tiendra au mois de décembre 2022 à Montréal.

 

Par Joachim Ndong

Jean Marc Azizet
Plus de publications

Laisser un commentaire