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C’est une attitude bien plus étrange que celle affichée par les salariés de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), après la décision de l’administration provisoire de supprimer le 13e mois. Comme tout le monde le sait, il s’agit simplement d’une prime exceptionnelle, généralement versée en fin d’année civile par l’entreprise, afin de permettre aux employés de toucher un double salaire en décembre.
En somme, c’est une prime facultative dont le versement est instauré notamment en entreprise, via plusieurs dispositifs tels que la convention collective ou l’accord collectif de l’entreprise. Le 13e mois est donc un réel avantage pour les employés qui peuvent obtenir un mois de salaire supplémentaire à la fin de l’année civile.
Nul doute que c’est en considération de ce gros bénéfice que les employés de la CNSS menacent désormais d’entrer en grève, pour protester contre la décision de l’administration provisoire de la supprimer pour tenter de « sauver la poule aux œufs d’or » d’une mort pourtant évitable.
En effet, le 17 novembre courant, l’administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale, Christophe Eyi a, via un courrier, informé les organisations syndicales de l’institution de la suppression du 13e mois, mais aussi de la compensation SEEG octroyée à certains agents.
Trop d’avantages que les salariés ne voudraient pas, ce n’est plus un secret, perdre. Une réaction d’autant plus pathétique qu’elle montre qu’ils n’en ont que dalle de la survie de l’entreprise et, surtout, des retraités dont les pensions ne sont plus correctement versées.
Car, comment comprendre que l’on puisse courroucer parce que la hiérarchie, pour préserver les emplois et les salaires, opte pour la suppression d’un simple bonus ? Ça n’a pas de sens.
Les agents de la CNSS font fi d’ignorer qu’ils sont aussi des cotisants. Et que si le mammouth tombe, ils ne pourront jouir de leurs pensions à la retraite.
Depuis quelques temps, la Caisse est en proie à d’énormes difficultés financières. Pour esquisser et apporter des solutions idoines, le gouvernement a même commandé une étude actuarielle confiée au cabinet marocain Finactu.
C’est du reste dans cet esprit qu’intervient la nomination d’une administration provisoire. Les salariés justifient leur position par une pseudo volonté de mettre en place un cadre de dialogue social qui aboutirait à l’arrêt total de la modification unilatérale des dispositions contractuelles, notamment le paiement intégral du 13e mois.
À tout considérer, il s’agit plutôt d’un argument fallacieux de la part des personnes qui refusent de voir plus loin que les bouts de leurs nez.
Caroline Bivigou
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Caroline Bivigouhttps://gabontelegraph.com/author/guyromualdmabickayahoo-fr/
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Quand on ne sait pas de quoi il s’agit ça ne sert à rien de venir écrire n’importe quoi! Le journalisme aussi c’est de l’investigation pas le kongossa, il faut faire des recyclages ou alors apprendre à comprendre les si tu fais partie des journalistes de groupes d’animations alors n’interviens pas dans des sujets aussi sensibles!