GT – 25 juillet 2022 – Qui veut aller loin ménage sa monture. Cette maxime, célèbre à tous points de vue, peut s’appliquer aujourd’hui au gouvernement qui vient d’anticiper sur l’élaboration de la loi de finances de l’année 2023.
Dans ce sens, la ministre du Budget et des Comptes publics, Edith Ekiri Mounombi Oyouomi, a lancé la vaste période des conférences budgétaires qui se tiendront en deux phases. Une première phase destinée aux ministres sectoriels.
Ces derniers, autour de leur collègue du Budget et des Comptes publics, se réuniront pour fixer leurs priorités pour l’année prochaine et exprimer leurs besoins en termes de budget prévisionnel. La Primature et le ministère de la Bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption a d’ailleurs ouvert cet exercice.
La deuxième phase concernera les techniciens de chaque ministère qui vont se réunir sous la conduite de la direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP).
Ces séances techniques sont d’une grande importance, en ce qu’elles constituent une occasion pour passer en revue les dépenses d’investissement des exercices 2022 et 2022; vérifier donc la maturité des besoins exprimés pour pouvoir mieux préparer les arbitrages budgétaires et mettre à jour le programme d’investissements publics; et disposer d’une base de projets réalistes et réalisables qui contribueraient à la mise en œuvre des douze batailles du Plan d’accélération de la transformation (PAT).
À l’évidence, Mme Ekiri Mounombi Oyouomi s’est fait le devoir de rappeler l’objectif général des conférences budgétaires qui visent à « améliorer les fonctions de planification, la programmation des investissements, l’optimisation de la politique des recettes affectées ».
Ces rencontres devraient aussi permettre la mise à jour de la nomenclature budgétaire du pays et l’actualisation de la démarche de performance en termes d’objectifs, de stratégie, d’indicateurs et de cibles à moyen terme.
La promotion de la rationalité économique des choix budgétaires pour viser la performance et la compétitivité des services publics est l’autre objectif spécifique visé par ces conférences budgétaires. Tout comme l’actualisation de la banque des projets de l’État pour la période 2023-2025.
À noter qu’Edith Ekiri Mounombi Oyouomi a fait une présentation du contexte de la préparation du budget 2023, afin d’édifier les uns et les autres sur les objectifs escomptés. Se basant sur quelques projections, elle a projeté un taux de croissance à 3,2% en 2023 contre environ 2,8% cette année. Ce, grâce à la bonne tenue du secteur pétrolier (+2,2%) à la contribution du secteur hors pétrole estimée à 3,3%.
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