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La semaine dernière, la Cour des comptes a tenu à rassembler le personnel féminin de l’institution pour débattre de leurs droits. Cela, dans la foulée de la Journée internationale des femmes qui, cette année, a été commémorée autour du thème « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».
Une problématique d’autant plus fondamentale que, selon des données de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), si les femmes représentent plus de la moitié de la population mondiale, l’écart technologique et l’accès à internet restent en leur défaveur par rapport aux hommes. L’organisme mondial estime à seulement 63% le nombre de femmes utilisant internet contre plus de 70% chez les hommes.
Au Gabon, grâce à la vision du chef de l’État Ali Bongo Ondimba, des stratégies nationales ont été mises en œuvre pour, de façon générale, accorder au genre féminin la place qui est la sienne au sein de la société. C’est dans ce sens que René Aboghe Ella, premier président de la Cour des comptes, a salué l’existence, au sein de son institution, d’un comité en charge des questions du genre et de développement.
Car, a-t-il insisté, « le numérique constitue aujourd’hui un véritable outil de développement. Et les femmes de la Cour des comptes ne sauraient être en marge de cette évolution évidente ».
La conférence-débat autour du thème de l’édition 2023 de la Journée internationale des droits des femmes a donné l’occasion aux conférenciers de faire preuve d’inventivité dans les techniques d’andragogie pour rendre les échanges participatifs et inclusifs. À la grande satisfaction de la présidente du comité d’organisation, Nathalie Zuedzang, qui a salué « les sacrifices de la Cour des comptes pour organiser cet évènement qui a rappelé la nécessité pour la population féminine de continuer à se battre pour leurs droits ».
À noter que l’évènement de cette année a permis de saluer et de célébrer les femmes qui défendent l’avancement de la technologie transformatrice et de l’éducation numérique, en explorant l’impact de l’écart numérique entre les sexes sur l’élargissement des inégalités économiques et sociales. Tout en permettant aussi de mettre en lumière l’importance de protéger les droits des femmes dans les espaces numériques et de lutter contre la violence sexiste en ligne, facilitée par les technologies de l’information et de la communication (TIC).
Chaque année, le 8 mars est une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice.
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