
GT le 14 juillet 2022 — Les histoires d’amours ne connaissent pas toujours des fins heureuses. Le crime passionnel, un meurtre dont le mobile est la passion obsessionnelle, peut arriver même dans la relation la plus idyllique.
La victime est généralement un être aimé. C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’est survenu le meurtre d’un compatriote dans le département de Mulundu (Ogooué-Lolo). Lequel a été abattu de sang froid par celle qui se présentait comme étant sa compagne. Ou encore Rosemonde d’Alénakiri sauvagement assassinée de plus 80 coups de couteaux ainsi que ses deux bambins par son conjoint (photo).
Trucider la personne qu’on aime semble incompréhensible. La sociologue Zuhaira Ameer explique que deux sentiments motivent les crimes passionnels : la peur et la colère. Selon elle, les causes dans la plupart des cas sont soit la jalousie née de la peur de perdre l’être aimé, soit la violence engendrée par le refus du partenaire convoité. L’autre est considéré comme sa propriété exclusive et l’idée de le perdre ou même de la partager devient difficile à accepter.
Les auteurs de crimes passionnels sont souvent des personnes sans antécédents judiciaires ce qui les rend difficile à profiler. Vijay Ramanjouloo psychologue, démontre que la violence est inhérente à l’homme et elle fait surface lorsqu’on entame une relation amoureuse. La pulsion agressive monte et il n’y a plus différence entre « moi », et « toi ». Il affirme également qu’il faut revoir son encadrement familial, religieux et éducatif pour comprendre la source du problème.
De nos jours, malheureusement, les histoires d’amour finissent rarement par « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». La vie n’est pas un conte de fée, il faut donc être suffisamment lucide lorsqu’on s’engage en amour, et prendre ses distances dès les premiers signes de violence. Car, comme dit le dicton, il vaut mieux être seul qu’être mal accompagné.
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