La corruption, le blanchiment d’argent, les marchés illégaux et autres activités rentrant dans le cadre de la criminalité économique feraient perdre au Gabon plus de 12 milliards de FCFA chaque année, en termes de flux financiers illicites. Selon les données officielles, les secteurs du pétrole et des mines sont les plus impactés.
Aussi, pour lutter contre ce phénomène, Le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite de (CNLCEI), Nestor Mbou, était en séance de travail le mercredi 26 octobre 2022, avec les représentants des ministères de l’Economie, du Pétrole, des Mines, des Eaux et Forêts, et des leaders de la société civile. Objectif de la rencontre : élaborer un document dédié à lutter efficacement contre les flux financiers illicites (FFI).
« L’objectif final est de préparer une plateforme commune sur la base de laquelle la mission à venir pourra élaborer un programme d’appui afin de lutter contre les flux financiers illicites au Gabon », a indiqué M. Mbou.
Concrètement, il s’agissait d’une réunion préparatoire de sensibilisation du groupe de travail des flux financiers, en vue d’une mission prochaine à Libreville. Laquelle mission sera composée des experts de la Commission économique pour l’Afrique, de la Commission de l’Union africaine, du Forum africain de l’administration fiscale et la GIZ.
« Il faudra qu’on s’accorde sur une plateforme commune qui sera ce document projet, pour voir de manière intrinsèque ce qu’il faut pour être plus armé face à ce phénomène », a fait comprendre durant son exposé, Jules Rommel Touka, expert consultant FFI-CEAC.
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