Alors que les signaux d’une reprise progressive de l’activité économique sont perceptibles à l’échelle planétaire, la Banque mondiale alerte sur une « probable régression généralisée » en 2023. Une manière pour l’institution de Bretton Woods d’inviter les gouvernements et les banques centrales à prendre garde de toute euphorie, pour éviter une situation identique à celle des année 1980.
Cette année-là, une grande récession avait affecté plusieurs pays dans le monde. Notamment en prolongeant la dette de ceux en voie de développement et en occasionnant une hausse sans précédent du chômage jusqu’en 1985.
Il y a environ deux ans, voire plus, les banques centrales ont engagé des politiques monétaires restrictives engagées pour les pressions inflationnistes. L’institution financière internationale pense cependant que cela pourrait entraîner un ralentissement supplémentaire de la croissance mondiale dès 2023.
« L’économie mondiale se trouve au milieu de l’un des épisodes de resserrement des politiques monétaire et budgétaire les plus synchrones au niveau international des cinq dernières années », souligne-t-elle.
Si les taux directeurs des banques centrales ont accru de 2% en moyenne par rapport à 2021, la Banque mondiale estime qu’une augmentation moins équivalente pourrait être encore nécessaire « pour ramener l’inflation vers les objectifs envisagés ».
« Il y a six mois, nous craignions un ralentissement de la reprise et une hausse temporaire des prix. Désormais, nous craignons une stagflation généralisée qui réveillerait de bien de mauvais souvenirs », alerte Indermit Singh Gill, l’économiste en chef de la Banque mondiale.
Caroline Bivigou
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Caroline Bivigouhttps://gabontelegraph.com/author/guyromualdmabickayahoo-fr/
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