CSS, COM, CSE : ces taxes payées au quotidien qui ne bénéficient pas à la population

En procédant à l’achat des unités Edan pour la recharge d’un compteur électrique, l’usager gabonais va constater, en consultant le message généré, qu’en dehors du code à introduire, celui-ci est adossé de nombreuses taxes. Au rang desquelles, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), la contribution spéciale électricité (CSE), la contribution spéciale de solidarité (CSS) et la contribution aux ordures ménagères (COM).

Toutes ces taxes imposées au contribuable profitent-elles réellement au développement de la cité? Pas sûr. Car à y regarder de près, ces dernières, devant servir à l’éclairage public, la fontaine, le ramassage permanent des ordures ménagères et autres, n’en font pas toujours l’affaire. Par ailleurs, s’il est vrai que la contribution spéciale est un prélèvement sur chaque facture de consommation en eau et en électricité des usagers, celle-ci se ressent davantage sur la consommation que sur le bien-être.

Prévu par la la réglementation en vigueur en République gabonaise, le paiement de ces taxes est perçu comme une arnaque du fournisseur par les internautes.