Des cadeaux aux enfants d’Aboumi et d’Okondja : pourquoi le geste de Max Samuel Oboumadjogo est-il passé sous silence ?

Les enfants du département de la Sébé-BriKolo et de la Bayi-Brikolo, dans la province du Haut-Ogooué, ont eu droit à un Noël bien spécial. Max Samuel Oboumadjogo, fils du coin, a pourtant tenu, le jour de la Saint-Sylvestre, à leur mettre un baume au cœur.

Malheureusement, son geste bien que louable est passé sous silence, totalement occulté par l’actualité d’après congrès. Plus de 600 enfants à Okondja, chef-lieu du département de la Sébé-Brikolo et à Aboumi, chef-lieu de la Bayi-Brikolo, ont reçu des mains du membre du bureau politique PDG, Max Samuel  Oboumadjogo, des cadeaux et des lots de toute sorte.

Un acte de solidarité et de communion fraternelle pourtant notable dont le retentissement n’a hélas pu dépasser les limites des localités concernées. Et pour cause, si les bénéficiaires, visiblement satisfaits, ont exprimé leur gratitude à cet émissaire d’Ali Bongo Ondimba, il faut relever cependant que les populations dans cette partie du pays restent encore très préoccupées par le sort de leurs concitoyens bloqués à Libreville après le Congrès, du fait notamment de l’effondrement de la voie ferrée et de la route, et surtout par la flambée des prix qui en résulte.

« Les jouets pour les enfants c’est bien, mais nous souhaiterions que Monsieur le ministre délégué, notre fils, transmette au chef de l’État que désormais la bouteille de gaz coûte 10.000 FCFA, et que nos frères et nos sœurs sont encore malgré eux à Libreville » s’est exprimé Sosthène Lemvou, natif d’Okondja.

D’autres, à l’exemple de Toussaint Embinga, ressortissant d’Aboumi, trouvent que « C’est un geste réconfortant pour bon nombre de parents altogovéens qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Ce don du membre du gouvernement vient leur enlever une épine du pied ».

En effet, comme nous le prédisions dans nos colonnes, l’arrêt du trafic ferroviaire, ajouté à la rupture de la route, ont gravement impacté les prix dans le Haut-Ogooué et dans l’Ogooué-Lolo. Les deux contrées connaissent actuellement une flambée de prix sans précédent. Et il faut craindre que les choses s’empirent si rien n’est fait dans les meilleurs délais.