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Différend BGFiBank-cabinet Alfred Bongo : la banque doit rembourser près de 1,5 milliard de FCFA

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En attendant un éventuel pourvoi en cassation, BGFIBank va devoir rembourser la somme de 1 499 182 155 FCFA au cabinet d’étude de Me Alfred Bongo Ondimba. Aussi, l’établissement bancaire devra-t-il s’acquitter d’une somme de 800 millions de FCFA au titre des dommages-intérêts. Soit un total de 2 299 182 155 FCFA.

Ainsi a décidé la Cour d’appel judiciaire de Libreville, dans le différend opposant le cabinet du notaire à la plus grande banque d’Afrique centrale. Lequel date de 7 ans déjà.

Une affaire dite donc du « milliard » pour laquelle BGFIBank a été condamnée, le 25 janvier 2022, à restituer la somme disparue du compte et au versement des dommages et intérêts au profit de l’étude notariale.

Hier, mardi 22 novembre 2022, Me Pie Makanga Missamou, conseil de l’etude de Alfred Bongo Ondimba, a fait une communication devant la presse dans ce sens.

« L’arrêté du 25 janvier 2022 déclare recevable, en la forme, l’appel interjeté par BGFIBank Gabon et confirme, au fond, le jugement du 5 janvier 2021. Le même arrêté dit et juge que la disparition de la somme de 1 499 182 155 FCFA du compte de l’étude Bongo Ondimba incombe à BGFIBank Gabon« , a-t-il communiqué. Avant d’informer que « de cause à effet, cet arrêt condamne l’établissement bancaire à payer à l’étude Bongo Ondimba de l’argent à titre principal et à titre de dommages et intérêts. De même, il condamne la banque BGFIBank Gabon aux dépens« .
Cette affaire remonte au 16 mars 2015. Mais c’est le 12 octobre 2018, suite à une plainte d’Alfred Bongo Ondimba contre BGFIBank, qu’elle se révèle au grand public.

Dans sa déposition, le plaignant avait évoqué et fait observer la disparition de près de 1,5 milliard de FCFA du compte de son étude notariale. Une plainte en réalité pour « faux et usage de faux en écriture, abus de confiance, opération de paiement non autorisée sur compte séquestre ».

Le dénouement du dossier a pris du temps. Mais, au-delà de la simple satisfaction, c’est surtout la restauration du cabinet d’étude de Me Alfred Bongo Ondimba qui intéresse son conseil.

« Notre objectif est de redorer l’image de Me Alfred Bongo Ondimba mais aussi de son étude qui a été lavée de tout soupçon, de toute calomnie et de toute diffamation », s’est félicité Me Pie Makanga Missamou.

 

Caroline Bivigou
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