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Alors qu’elle a su jusqu’ici tenir le cap, en réussissant l’exploit d’une rentrée scolaire sans grève, dans cette barque de nature agitée qu’est le ministère de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq fait actuellement face à de virulentes critiques de la part de ses administrés. Notamment des partenaires sociaux.
Les récentes nominations des responsables des directions d’académies provinciales (DAP) sont très critiquées par les enseignants qui les jugent « illégales et non équitables« .
« La ministre de l’Éducation nationale ne respecte pas les textes en vigueur en ce qui concerne les personnels habilités à occuper les fonctions de directeur d’académie provinciale », ont-ils déclaré à la presse.
En fait, ces fonctionnaires dénonciateurs se basent sur les textes portant nominations des délégués d’academie provinciale. Ceux-ci stipulent que ces derniers doivent être choisis parmi les inspecteurs pédagogiques du premier ou du second degré totalisant une ancienneté de cinq ans.
« Or, des 9 DAP que compte le Gabon, tous ou presque sont des enseignants du secondaire », ont-ils fait observer.
Et ce n’est pas tout. Ils relèvent également le problème d’équité administrative dans ces nominations, qui voudrait qu’il y ait cinq inspecteurs pédagogiques du premier degré et quatre du second degré, ou vice-versa.
« Cela éviterait des comportements condescendants entre les DAP (professeurs) et les inspecteurs pédagogiques du premier degré occupant la fonction de chef de circonscription scolaire», estime une enseignante.
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