Économie

Entretien routier : les péages pour améliorer les recettes dédiées ?

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Le Gabon a besoin de financements conséquents, notamment, pour entretenir son réseau routier qui, pour l’essentiel, est en terre.

Les quelques 33 milliards de FCFA, qui étaient prévus chaque année dans le cadre des Fonds d’entretien routier (FER) de première et deuxième générations, étaient apparus insuffisants pour couvrir les besoins dans ce secteur. Surtout qu’ils étaient constitués principalement par la redevance d’usure de la route (RUR) collectée dans le cadre de la commercialisation des produits pétroliers.

En attendant le démarrage effectif des activités du Fonds autonome national d’entretien routier (FANER), la question de la suffisance des financements reste donc d’actualité. La grande préoccupation étant de réfléchir et trouver des moyens alternatifs, qui viendraient renforcer les ressources déjà identifiées.

Le gouvernement pourrait, par exemple, instaurer le principe des péages sur les routes nationales en très bon état, notamment. Ce système continue de faire ses preuves dans d’autres pays.

C’est le cas au Cameroun, pays qui compte 58 péages routiers. Ils ont rapporté 5,5 milliards FCFA au Trésor public en 2021. À fin septembre 2022, les recettes routières étaient déjà à près de 6,5 milliards de FCFA, selon le Programme de sécurisation des recettes routières (PSRR).

Les experts gabonais pourraient, à cet égard, se rapprocher de leurs homologues camerounais pour savoir comment ça fonctionne. Ensuite faire des propositions viables au gouvernement, en vue de l’adoption d’une loi instaurant les péages routiers.

 

Caroline Bivigou

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