Économie

Environnement : Shell subit un camouflet en Afrique du Sud

L’horizon s’obscurcit davantage pour Shell en Afrique. Particulièrement au sud du Sahara.Après la vente de ses actifs au Gabon en 2017 pour 628 millions de dollars (environ 314 milliards de FCFA), à Assala Energy, l’opérateur pétrolier anglo-hollandais vient d’essuyer un camouflet en Afrique du Sud.

La justice du pays Arc-en-ciel a mis un coup d’arrêt aux droits d’exploration et d’exploitation du géant pétrolier dans une zone écologiquement sensible accordés par les autorités nationales.
Joints au téléphone, certains dirigeants de l’entreprise reconnaissent que « cette décision est imputable à la mobilisation des acteurs de la société civile sud-africaine ». Accentuant la pression sur la Haute cour de Makhanda, dans la province du Cap-Ouest, pour déclarer que les droits d’exploration accordés par le ministre des Ressources minérales et des Affaires énergétiques à Shell étaient illégaux.
Ainsi, la sentence de la juridiction précitée met fin à toute étude sismique dans l’océan au large de la côte sauvage. En somme, annule le droit d’exploration accordé à Impact Africa en 2014 et transféré Shell.
Aussi, annule-t-il les renouvellements ultérieurs du droit d’exploration, “car ceux-ci avaient été accordés illégalement”, rapporte, de son côté, nos confrères sud-africains du Mail and Guardian.
La sollicitation du géant pétrolier avait d’abord été approuvée et soutenue par le gouvernement sud-africain. Sauf que, apprend-on, les décisions d’accorder à l’opérateur pétrolier anglo-hollandais les droits d’exploration pétrolière et gazière n’ont pas subi une procédure équitable.
Voilà qui pourrait conforter plusieurs organisations de la société civile au Gabon, dans leur combat contre ce qu’elles considèrent comme étant l’omerta dans les hydrocarbures du pays.

Par Guy Romuald Mabicka

Caroline Bivigou

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