FEG-Medef : échanges fructueux autour des ambitions communes

La Fédération des entreprises du Gabon (FEG) et le Mouvement des entreprises de France International (MEDEF international) ont des raisons de croire en des lendemains radieux quant à leur coopération.

Les deux organisations patronales ont échangé, hier, sur des sujets d’intérêt commun. Ainsi, ont-elles évoqué la possibilité de renforcer leurs relations passées dans un certain nombre de domaines de l’industrie, du BTP, du numérique, de l’agriculture, du commerce, de l’énergie, de la transformation et bien d’autres secteurs d’activités.

Les entreprises membres de la FEG comptent surtout s’appuyer sur l’expertise de leurs homologues du Medef international pour accompagner le développement de leurs activités respectives. Comme l’a d’ailleurs souligné le banquier Henri Claude Oyima, l’ambition de l’ensemble des membres de la FEG dont il est le président est de « structurer l’économie gabonaise autour d’un secteur privé assez dynamique« .

Dans ce sens, des initiatives communes devraient être menées, notamment lors du séjour à venir du président français Emmanuel Macron, à Libreville. « La volonté de travailler ensemble pour construire les offres utiles au développement des entreprises gabonaises est perceptible. Ce qui me réjouit, notamment l’entrain et la volonté de toutes les entreprises de participer à une nouvelle ère, à une nouvelle façon de travailler entre la France et le Gabon, entre les entreprises et les pouvoirs publics pour des partenariats publics privés« , a déclaré Jean-Michel Guelaud, président du groupe Sogea-Satom et président du Conseil d’entreprises France-Amérique centrale du Medef international.

Au demeurant, les deux parties apprécient les opportunités d’investissements dans les secteurs économiques passés au crible.

À noter que la visite de la délégation du Medef intervient alors que le Gabon suscite l’intérêt des investisseurs. Il est perçu comme l’un des rares pays, peut-être le seul, véritablement stable en Afrique centrale tant sur le plan sécuritaire que politique et juridique.