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Arrivées en fin de séjour au Gabon pour l’élaboration d’un plan d’action permettant de lutter efficacement contre les Flux financiers illicites (FFI), la Commission de l’Union africaine (UA) et la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA) vont livrer leur rapport final ce vendredi 25 novembre 2022 à la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI).
La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced),lors du rapport élaboré par les experts réunis, en mars 2022, avait relevé que le Gabon perd près 12 milliards de francs par an en termes d’argent public, le Gabon est à la recherche des solutions visant à capter les flux financiers illicites.
Pour Douglas kigabo, économiste à la commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA), « les failles sont dans toute l’Afrique, surtout dans les secteurs extractifs. Pour attirer les investisseurs, les gouvernements font ou offrent des incitations fiscales pour essayer d’attirer les investisseurs parce que l’Afrique n’a pas les capacités d’investir dans l’industrie extractive. Pour attirer cette technologie dans le continent, le gouvernement doit nécessairement offrir les incitations fiscales ou réduire le taux de taxation fiscale pour que ces investisseurs viennent s’installer au pays. Pour contrecarrer cela, il faut investir dans les capacités des institutions en charge d’être en mesure de déceler des pratiques intentionnelles. Ce qu’on appelle la planification agressive de la taxation ».
Dans cette logique, ce plan d’action sera présenté à l’ensemble des administrations publiques pour une mise en œuvre effective.
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