GT 25 août 2022 – Le président de la République française se rend aujourd’hui en Algérie. Emmanuel Macron y séjournera pendant trois jours, dans le cadre d’une visite officielle durant laquelle la question du gaz naturel algérien devrait être largement abordée.
Selon diverses sources, il sera surtout question de politique et de diplomatie. Notamment avec la commémoration des 60 ans de la fin de la guerre d’Algérie de 1962.
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Un conflit armé de décolonisation, qui avait fait plus de 250 mille morts côté algérien et près de 26 mille militaires français. Mais certaines indiscrétions pensent que les sujets d’économie seront au menu des discussions entre Emmanuel Macron et son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune.
La question gazière devrait donc être abordée au cours de cette visite.
En effet, depuis le début du conflit russo-ukrainien, la France est à la recherche d’autres alternatives pour s’approvisionner en gaz. Le gaz russe représente 17% de la consommation française de ce produit.
Cette proportion paraît minime, comparativement à celle des pays comme l’Allemagne (50%). Toutefois, ce produit d’hydrocarbures en provenance de Russie contribue fortement à l’industrie française.
Mais face aux difficultés d’approvisionnement depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Hexagone entend se tourner davantage vers d’autres producteurs. Quitte à courtiser l’Algérie, une nation avec laquelle les relations n’ont pas toujours été roses.
A ce jour déjà, ce pays du nord de l’Afrique compte parmi les grands fournisseurs de la France avec 8%. Loin derrière la Norvège (36%) et donc la Russie.
Bien qu’elle peine à augmenter sa production, l’Algérie produit, actuellement, environ 100 milliards de mètres cubes par an, ce qui en fait l’un des dix plus gros producteurs du monde.
En termes de réserves prouvées, l’Algérie c’est 2,4 mille milliards de mètres cubes. Mais peut-elle faire bien plus que ce qu’elle fournit déjà à la France ? Bien malin qui répondra avec exactitude à cette interrogation.
L’on sait cependant deux choses. La première concerne le contrat entre la France et la Sonatrach, la compagnie nationale algérienne d’hydrocarbures, jusqu’en 2024.
Ensuite, l’Algérie et la Russie entretiennent de bons rapports bilatéraux. Particulièrement dans les domaines du gaz et militaire.
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