Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a fini par s’irriter de l’attitude peu orthodoxe des personnels de santé dans les structures publiques. À savoir, selon lui, que « certaines formations sanitaires continuent à exercer la pratique de la rétention des documents requis pour l’établissement des actes de naissance des nouveaux-nés, conformément aux dispositions de l’article 169 nouveau du Code civil, au motif du non-paiement des frais d’accouchement ».
Ces agissements sont de nature à saper la vision des autorités gabonaises en matière de social. Notamment des femmes enceintes.
Il faut rappeler que dans le cadre de la politique sociale du président de la République, le décret n°11/PR/MS du 26 mars 2018 consacre le principe de la gratuité des accouchements dans les structures sanitaires publiques. Aussi, donne-t-il lieu à l’établissement d’une attestation ou d’un certificat d’accouchement.
De plus, la délivrance de ces documents doit se faire sans délai et ne peut être soumise à la moindre condition.
La non mise en pratique de ces mesures sociales dans les hôpitaux publics ont donc fait sortir le ministre de la Santé et des Affaires sociales. Lequel a réagi avec véhémence dans une note n°001262/MSAS/CAB-M datant du 12 septembre courant.
Par Guy Romuald Mabicka
Caroline Bivigou
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Caroline Bivigouhttps://gabontelegraph.com/author/guyromualdmabickayahoo-fr/
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