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Industrialisation en zone Cémac : Ona Ondo prône l’intégration régionale des économies

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Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), Pr Daniel Ona Ondo, est l’une des éminences invitées à intervenir lors des Journées de l’industriel gabonais (JIG). Particulièrement sur la thématique liée aux enjeux et au financement de l’industrialisation en Afrique centrale.

Une communication pertinente, à l’image de la problématique soulevée. Et qui a donné à l’orateur l’opportunité de relever l’importance pour les économies sous-régionales, non seulement de se diversifier par l’industrialisation, mais aussi et surtout de s’intégrer véritablement.

L’intégration économique est fondamentale, au regard de la taille démographique des pays de cet espace communautaire. Davantage pour le Gabon dont la population est estimée à seulement 2 millions d’âmes, soit le tiers d’Abidjan, par exemple.

Pour l’ancien chef du gouvernement gabonais « Il y a un intérêt pour les communautés de se mettre ensemble parce que nous sommes des économies de petites dimensions. Dans le cadre du Gabon, avec 2 millions d’habitants, on ne peut pas faire une grande industrialisation. Il faut donc aller dans les économies régionales », a conseillé l’économiste.

Car, à l’en croire, les économies d’échelle permettent de développer une industrie compétitive. Laquelle se distingue par un grand marché renfermant des millions des consommateurs.

D’où son espoir de voir les deux communautés régionales de l’Afrique centrale (Cémac et CEEAC) fusionner, pour avoir un marché de plus de 200 millions de consommateurs. Ce qui permettrait d’approcher, par exemple, le niveau du marché de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qui compte plus de 400 millions de consommateurs.

Le président de la Commission de la Cémac a donc insisté à dire que « la libre circulation des services au sein de l’espace commun constitue un élément favorable à l’industrialisation du Gabon et des autres pays de la sous-région.

 

Caroline Bivigou

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