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Industrie cimentière: bientôt la construction d’une usine écologique à Meba

C’est un pas de géant que vient de franchir le projet de construction par Cimaf Gabon, d’une clinkerie écologique au quartier Meba, dans la commune de Ntoum. Autant dire que l’édification de ce joyau se précise.

En effet, le gouvernement et la filiale gabonaise du groupe marocain dénommé Ciment de l’Afrique viennent de signer, en présence de la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, une convention pour la réalisation de cette infrastructure industrielle.
Il s’agit d’une usine écologique qui aura une capacité de production d’un million de tonnes de ciment par an, selon les responsables du cimentier.
Répondant aux normes internationales en la matière, l’infrastructure industrielle projetée vise une couverture locale et des exportations dans la sous-région d’Afrique centrale.
Cette usine est le fruit d’une réflexion menée par les dirigeants de Cimaf Gabon. Le coût de sa réalisation s’estime à 89 milliards de FCFA, apprend-on.
Aussi, 1500 emplois seront-ils pourvus durant la phase construction et 500 emplois pendant son exploitation.
Le développement de l’entrepreneuriat local, la limitation des sorties de devise pour l’achat du clinker importé ainsi que la stabilisation et la baisse progressive du prix du ciment sont les aspects primordiaux de ce projet. En plus du transfert de technologie via la formation des personnels aux nouvelles méthodes et nouveaux procédés de production et de maintenance dans l’industrie cimentière.
Les travaux de construction de la nouvelle clinkerie devraient durer 36 mois et favorisera le développement énergétique avec un besoin allant jusqu’à 12 mégawatts.
Pour rappel, depuis la reprise des actifs de CimGabon, le groupe marocain a déjà investi plus de 60 milliards de FCFA avec un demi millier d’emplois directs et indirects.
Actuellement, la société ayant pignon sur rue dans le royaume chérifien dispose d’une capacité de production de ciment de 850 000 tonnes pour un marché local évalué de 600 000 tonnes.

 

Par Guy Romuald Mabicka

Caroline Bivigou

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