Économie

Industrie : plaintes et propositions des opérateurs économiques

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Ces 10 dernières années, l’État gabonais a pourtant fait de gros gestes au bénéfice des industriels locaux, notamment dans le domaine fiscalo-douanier. Mais les mesures en question ne semblent pas impacter positivement leurs activités.

Ceux installés dans la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok l’ont d’ailleurs exprimé au ministre d’État à l’Industrie, Pacôme Moubelet Boubeya, lors de leur réunion du 28 septembre dernier, dans les locaux de l’Autorité administrative de cette zone économique spéciale.

À cette réunion, l’on a retenu que les industriels, du moins dans leur grande majorité, font face à des lenteurs dans le processus de dédouanement de leurs intrants, en plus du problème de fiscalité et de parafiscalité. « Nous avons du mal à faire venir les intrants, en raison de la chaîne douanière très lourde », ont-ils dénoncé.

Cette situation, associée aux coûts douaniers élevés, empêcherait ces industriels d’être efficaces. « Par exemple, nous faisons face à un double paiement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à la fois sur les intrants et les produits finis mis à la vente », ont-ils fait observer.

Nul doute que ces informations seront prises en compte lors des Journées de l’industriel gabonais (JIG), prévues en novembre prochain. Ces journées permettront d’identifier les préoccupations auxquels sont confrontés les industriels au Gabon.

Ces assises pourraient aboutir à la création d’un « circuit vert », en vue de faciliter le dédouanement des matières premières et autres équipements industriels. Aussi, les JIG pourraient-elles proposer au gouvernement la réduction de 5% des droits de douane sur tous les intrants industriels.

 

 

Caroline Bivigou

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