L’infrastructure trône majestueusement, depuis le mardi 13 septembre dernier, devant le lycée Paul Indjendjet Gondjout. Au-dessus de la voie à grande vitesse reliant l’aéroport de Libreville au port d’Owendo.
Il s’agit, vous l’avez compris, de la passerelle piétonne nouvellement mise en service. La réalisation de ce chef-d’œuvre architectural garantit désormais la sécurité des usagers.
Les concepteurs ont cependant tout prévu, sauf penser aux personnes à mobilité réduite. Particulièrement celles qui ne se déplacent qu’au moyen d’un fauteuil roulant.
En effet, et le constat saute aux yeux : l’infrastructure a été aménagée de sorte qu’elle ne puisse être utilisée que par les gens ayant usage de leurs deux jambes. Au pire des cas, par ceux qui se tiennent encore debout.
Ceux-là ont ainsi la facilité de gravir les marches pour se rendre de l’autre côté de la passerelle.
Quant aux personnes se déplaçant sur fauteuils roulants, c’est un véritable casse-tête chinois. Il faut être accompagné pour pouvoir traverser l’ouvrage. « Simplement parce que celui qui vous accompagne finira par vous porter à la montée et à la descente de la passerelle », dénonce Jean Christian, handicapé gabonais habitant le quartier Alibandeng.
Aujourd’hui, des voix appellent à corriger l’erreur sur cette passerelle piétonne. Car, toute personne valide est un handicapé potentiel.
Caroline Bivigou
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Caroline Bivigouhttps://gabontelegraph.com/author/guyromualdmabickayahoo-fr/
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