Économie

Infrastructures routières : la BAD toujours au chevet du Gabon

Ces quinze, voire vingt dernières années, la coopération entre le Gabon et la Banque africaine de développement (BAD) s’est beaucoup centrée sur les infrastructures de transport. Ce qui s’est notamment traduit par l’aménagement des corridors Fougamou-Mouila, Lastoursville-la Leyou et Ndendé-Lébamba.

Conduite par Désiré Guedon, administrateur élu de la BAD, une délégation de l’institution financière multinationale de développement a rencontré et échangé, ce vendredi 9 septembre 2022, avec le ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi.
À cet effet, l’établissement dirigé par le Nigérian Akinwumi Adesina a réaffirmé sa disponibilité et son engagement à accompagner notre pays dans son programme de développement de son réseau routier national à peine bitumé à 20%.
« La Banque africaine de développement se tiendra toujours aux côtés du gouvernement gabonais pour que les besoins exprimés dans le domaine des infrastructures soient soutenus », assuré Désiré Guedon.
Il faut noter que le séjour à Libreville de l’ancien ministre gabonais de l’Energie et des Ressources hydrauliques est l’occasion pour lui de prendre des instructions auprès des autorités de son pays par rapport à sa mission à la BAD.
Des instructions et orientations qui permettront de porter la voix du Gabon au niveau de cette institution établie au développement et au progrès social des pays Etats africains.
Au Gabon, il y a des projets actuellement en cours d’exécution et financés par la BAD. On pense particulièrement au Programme d’appui au secteur des infrastructures du Gabon (PASIG)

Projet important du portefeuille de la Banque africaine de développement (BAD) dans notre pays, le Programme d’appui au secteur des infrastructures du Gabon (PASIG) qui a déjà retenu, parmi ses actions, des études techniques qui couvrent 1000 Km de routes en milieux urbain et rural, ainsi que l’aménagement de l’axe Ndendé-Doussala (49 Km) pour enfin relier Libreville à Brazzaville.
Il faut, enfin, retenir que le Pasig est actuellement dans sa première phase, pour une enveloppe d’un peu plus de 90,27 milliards de FCFA. Cette phase consiste, principalement, en la construction et le bitumage de la route Ndendé-Doussala et du pont frontalier sur la rivière Ngongo; la construction et le bitumage de plus de 20 Km de voiries à Libreville, y compris les aménagements connexes (assainissement, éclairage public, embellissement) et la réalisation d’études sectorielles et techniques détaillées à même d’alimenter une réserve substantielle de projets structurants dans le secteur routier.

Par Guy Romuald Mabicka

Caroline Bivigou

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