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Le Point kilométrique 11 (PK 11), dans le cinquième arrondissement de Libreville, n’est clairement pas prêt à remporter le trophée du quartier le plus salubre initié par les hautes autorités.
Et pour cause, ses habitants n’ont manifestement pas encore assimilé les notions civiques. Depuis quelques jours, un constat alarmant est fait au niveau de l’hôpital psychiatrique de Melen où des détritus sont jetés à même le sol, alors qu’il y a des bacs à ordures vides tout juste à côté.
Le plus grave c’est que cet état des faits ne semble gêner personne dans le coin, sinon quelques commentaires ça et là. Rien de plus.
N. E. M, tenancier d’un débit de boisson non loin de là, déplore la situation et indexe surtout les parents qui envoient des enfants en bas âge jeter les ordures ménagères. « Il est impossible pour ces enfants de porter les sacs poubelles jusqu’au bac. La seule solution pour eux est de déverser la saleté par terre », explique-t-il.
Marcelin, dont l’habitation jouxte la poubelle, n’est pas tout à fait de cet avis. Pour lui, s’il arrive que des enfants déversent les ordures sur le sol, l’on ne pourrait cependant leur attribuer toute cette quantité d’immondices. « C’est trop facile de tout mettre sur le dos des enfants. Il y a également des adultes, et ils sont même majoritaires, qui viennent jeter leurs détritus à même le sol et repartent comme si de rien n’était », a-t-il soutenu.
Au moment où plusieurs quartiers, motivés par le concours lancé par le chef de l’État, ont entamé des campagnes de salubrité, certains mauvais élèves, à l’instar du PK 11, persistent donc à donner le mauvais exemple. Vivement que la municipalité prennent des mesures coercitives contre ce genre d’agissement.
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