Insécurité : la voiture de Bertrand Zibi prise en filature puis vandalisée ?

Le véhicule de l’opposant, ancien soutien de Jean Ping, aurait été pris en filature et cassé par des individus non identifiés, apprend-t-on ce dimanche du média en ligne Magazine Super Stars.

D’après le média, les faits se seraient déroulés « dans la nuit du 27 au 28 janvier 2023, aux environs de 21 heures 30 ». C’est Zibi fils qui était au volant lorsque le cylindré de l’ancien député de Bolossoville aurait été pris en chasse par des inconnus depuis l’aéroport jusqu’à Angondjé où il se rendait pour assister à l’anniversaire d’un ami.

« Depuis l’aéroport, où je m’étais rendu pour récupérer un colis envoyé par mon père depuis les USA où il se trouve présentement, j’avais constaté que j’étais suivi par un véhicule jusqu’au quartier Angondjé où je me rendais pour assister à un anniversaire » a-t-il relaté sans toutefois indiquer la marque ou la couleur de cette mystérieuse voiture.

Le récit fait par la même source laisse entendre que le fils, une fois sur les lieux, aurait laissé le colis qu’il venait de récupérer à l’aéroport dans le véhicule avant de rejoindre la fête d’anniversaire. Une imprudence qu’il payera cher, puisque quelques 20 minutes plus tard le voisinage lui donnera l’information selon laquelle sa voiture « venait d’être cassée et que les inconnus qui avaient perpétré l’acte s’en étaient allés à toute vitesse emportant avec eux, le sac ».

Au regard des photographies divulguées dans la presse, les malfrats auraient usé d’un morceau de parpaing, sans doute ramassé sur les lieux, pour briser la vitre de la voiture. Et les indélicats auraient opéré au vu et au su des voisins qui vont aussitôt donner l’alerte. Curieux tout de même, bref… passons.

L’article ne précise pas si une enquête a été ouverte. Il n’indique non plus si le fils, qui se garde bien de révéler le contenu du colis, a ne fusse que déposer une plainte. Néanmoins, il fait état d’informations « de plus en plus instante » qui circulent sur une « arrestation programmée » de Bertrand Zibi. Laquelle devrait se faire dès son retour au pays.

La question qui vient tout de suite à esprits : les malfrats en avaient-ils après Bertrand Zibi, ou juste après le colis ? La question mérite d’être posée. Il n’est pas exclu, en effet, que des agents véreux du fret ou d’une société de transit aient pu, ayant eu connaissance du contenu du colis, décider de se l’approprier par tous les moyens. Quoi qu’il en soit, les prochains jours permettront d’être fixé sur cette affaire.