
GT 17 août 2022 – En février 2022, un boutiquier sénégalais a été tué par un groupe de jeunes délinquants à Port-Gentil. En mai de la même année, à Lambaréné, un élève décède après avoir été poignardé par un braqueur. Un mois plus tard, un livreur de boissons a été retrouvé sans vie non loin de son domicile à Franceville. En juillet dernier, un jeune homme de 34 ans aurait mis fin à la vie de sa compagne et de ses deux enfants âgés respectivement de 4 ans et 5 mois.
Ce rappel des sombres souvenirs enregistrés dans un certain nombre de localités du Gabon est loin d’être exhaustif. Cependant, il constitue un pic de rappel face à la montée de l’insécurité.

En s’adressant à ses compatriotes, ce mardi 16 août courant, Ali Bongo Ondimba s’est montré ferme sur la question. Le président de la République évoque une « tolérance zéro » à l’égard des délinquants et autres criminels.
La lutte contre tout ce qui nuit à la tranquillité publique est donc un combat dans lequel il a de nouveau engagé l’équipe gouvernementale conduite par la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Mais aussi les forces de l’ordre et la justice qu’il a invitées à « travailler main dans la main pour, d’une main de fer, mettre les délinquants et les criminels hors d’état de nuire ».
Travailler en parfaite collaboration est d’autant plus primordiale que forces de l’ordre et justice sont au cœur de l’objectif de continuer à faire du Gabon un havre de paix. « Assurer notre sécurité est une mission impérieuse pour nos forces de l’ordre », a insisté le premier citoyen gabonais.
Cela, en considération de ce que « la sécurité est la première des libertés sans laquelle toutes les autres ne peuvent exister ».
Aussi, a-t-il indiqué que »face à l’insécurité grandissante dans certains quartiers de Libreville et bien d’autres localités du pays, j’ai également instruit le gouvernement de faire preuve d’une extrême fermeté « .
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