Technologie

Insolite : un robot nommé à la tête d’une entreprise en Chine

C’est inédit ! Un robot à forme humaine et doté d’une intelligence artificielle vient d’être nommé PDG de Net Dragon, une grande société chinoise de jeux vidéo. L’objectif étant d’optimiser les performances de l’entreprise par des prises de décision purement rationnelles et de faire des économies.

Remplacer le PDG de son entreprise par un… robot, c’est le pari de l’une des plus grandes entreprises chinoises de jeux vidéo. Fondée en 1999, Net Dragon Websoft, qui pèse plusieurs milliards de dollars, vient de propulser à sa tête un robot à l’apparence de femme baptisé Madame Tang Yu. C’est donc le premier robot patron d’une entreprise dans le monde. Cet humanoïde virtuel est en fait guidé par une intelligence artificielle qui doit lui permettre d’optimiser les performances de l’entreprise, notamment par des prises de décisions rationnelles et totalement transparentes puisque ce robot n’a aucun sentiment, aucune émotion.

Un patron sans salaire
De plus, cette option s’avère être économique pour l’entreprise, puisque ce PDG ne percevra pas de salaire et ne prendra pas de congés. « Tang Yu va nous aider dans le domaine de la gestion et de l’administration ainsi que dans les questions opérationnelles, parce que nous utilisons déjà l’intelligence artificielle lors de nombreux stages afin de développer nos activités. Et ce, 24h sur 24 et sans salaire. », explique Simone Lung, vice-président de Dragon.

L’emploi en danger
Un robot à la place de l’homme dans les entreprises, c’est aussi un avant-goût des univers virtuels à venir. Et, vous l’aurez remarqué, ceci pourrait constituer une menace à l’employabilité, et des corps de métiers entiers pourraient être emmené à disparaître. Une telle réalité pourrait engendrer une crise sociale sans précédent.

Ce n’est pas la première fois qu’une entreprise place des robots aux commandes. Il y a quelques années, une filiale de Canon, avait déjà confié la gestion de certaines tâches de supervision à des algorithmes, notamment des algorithmes de reconnaissance faciale qui exigent des sourires. Mais c’est la première fois qu’un robot accède à la tête d’une entreprise.

 

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