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À l’exception de ceux que l’on trouve localement, l’Ogooué-Lolo et le Haut-Ogooué pourraient manquer de produits vitaux et les prix des éléments de consommation courante flamber. Cette issue doutée par les populations de ces provinces ne serait alors que la conséquence de l’interruption du trafic ferroviaire, conjuguée à l’état désastreux des voies de communication.
L’huile de cuisine, les produits d’hydrocarbures (carburants, pétrole lampant, gaz butane) et les denrées alimentaires importées pourraient donc se raréfier. Ce n’est un secret pour personne que le transport de ces produits par la route est difficile, du fait de nombreux bourbiers qui contraignent les automobilistes à passer parfois deux à trois nuits en forêt.
Face à ce problème, la Société d’exploitation du transgabonais a toujours assuré l’acheminement de ces produits vers l’est du pays. La situation actuelle du chemin de fer interpelle encore un peu plus le gouvernement dont les mesures visant à protéger le pouvoir d’achat des ménages pourraient ne pas se ressentir dans ces contrées.
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