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Au moment où le monde entier célèbre, en ce 8 mars, la journée internationale des droits des femmes, le Gabon, classé 1er en Afrique (25ème mondial) dans la promotion de l’égalité des sexes, consolide sa position de leader et commence même à inspirer les plus grandes démocraties.
Il faut dire que depuis quelques années déjà, les plus hautes autorités gabonaises ont su impulser, à travers le Plan Gabon-égalité, des réformes complètes de son corpus juridique. Matérialisées notamment par la promulgation d’une loi visant à éliminer les violences à l’égard des femmes. Des évolutions qui, selon la Banque Mondiale, ont fait passer le score du pays de 57,5 en 2020 à 82,5 en 2021.
De plus, la promotion des droits des femmes à travers notamment le renforcement de tout un département ministériel chargé, entre autres, à l’égalité des genres. Mieux, la nomination d’une femme à la vice-présidence de la République, Ali Bongo affiche clairement par cet acte inédit dans l’histoire du pays, sa volonté d’équilibrer l’approche genre.
Une politique qui apparemment commence à faire école. Récemment la Première ministre française, Elisabeth Born, a fait savoir que son gouvernement avait décidé de la mise en place de « pôles juridiques » dans les tribunaux afin de régler spécialement les questions relatives aux violences faites aux femmes, exactement comme l’a fait le Gabon depuis plus de deux ans.
Et comme la France, plusieurs autres États africains tel que la RDC, le Congo voisin, et même certains pays conservateurs d’Afrique de l’ouest, sont sur le point de copier cet exemple. Pour les autorités gabonaises, cela constitue une véritable consécration.
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