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La désignation d’Ondo Ossa favoriserait la réélection d’Ali Bongo Ondimba selon Me Moumbembe

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Me Jean-Paul Moubembe,un des plus anciens du Barreau national du Gabon, et très connu dans la sphère politique du pays a fait une déclaration fracassante dimanche dernier via son compte Facebook, où il a commenté de façon objective et pragmatique,le choix porté sur le Pr Albert Ondo Ossa en tant que candidat consensuel d’une partie de l’opposition face à Ali Bongo. Pour lui, «ce choix annonce une réélection sans aucune magouille» du candidat du PDG au vote de ce samedi 26 août.

Connu pour avoir défendu plusieurs compatriotes dans des affaires controversées(il a représenté notamment l’ex-directeur de cabinet du Président Brice Laccruche Alihanga,le Pasteur Emmanuel Ndzoma…) l’éminent avocat pense que pour des raisons évidentes, l’opposition gabonaise n’a pas de chance face à la stratégie déployée par le parti au pouvoir depuis des années. Pour lui,la principale raison est que « l’électorat n’a pas été assez préparé. »

Il est bien évident selon lui que la réélection d’Ali Bongo est d’autant plus certaine que la plateforme Alternance 2023 n’a pas préparé l’électorat au choix de ce candidat, là où Barro Chambrier et Ndong Sima avaient de l’avance. «Le peuple électoral se mange et se boit non pas en cinq jours, mais plutôt en cinq ans de campagne électorale assidue. Ce n’est pas à la veille d’une guerre que l’on prépare la guerre pour la gagner», explique-t-il.
«Le boulevard vers le bord de mer est largement ouvert cash, sans aucune magouille, au candidat privilégié du PDG, Ali Bongo Ondimba», estime-t-il dans sa déclaration qu’il a qualifié de républicaine sur sa page Facebook,ce dimanche 20 août.

Aussi affirme-t-il avec conviction que : «Ali (Bongo) est et restera président de la République, chef de l’État, du Gabon sans palabres !» Sans équivoque, l’avocat, ne partage pas l’espoir suscité chez certains par le choix, la semaine dernière, du Pr Albert Ondo Ossa. Bien au contraire ! Il pense que ce choix favoriserait le président sortant, qui devrait rempiler à la suite du vote du 26 août prochain.

Me Moumbembé regrette par ailleurs qu’en raison de ce laps de temps, le candidat de l’opposition ne puisse pas mener campagne à l’intérieur du pays. Or, indique-t-il, «le Gabon, ce n’est pas seulement la capitale Libreville, mais c’est aussi toutes les autres provinces appelées à participer au vote du président de la République gabonaise».

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