GT 02 août 2022 – La justice gabonaise vient de rater l’occasion de décourager les faux-monnayeurs et, peut-être, de mettre le pays à l’abri d’une pratique aux conséquences négatives.
Car, comme tel, le faux-monnayage désigne la contrefaçon de la monnaie. C’est-à-dire la reproduction ou l’imitation clandestine de la devise d’un pays ou d’une communauté économique régionale. Cette pratique illicite a des conséquences néfastes sur le plan financier, selon les experts d’Interpol. Dans la mesure où elle entraîne une baisse de la valeur de la monnaie authentique.
Aussi, touche-t-elle le consommateur parce qu’elle est source d’inflation. En même temps qu’elle constitue un manque à gagner pour les entreprises.
Selon Interpol, la mise en circulation de fausse monnaie représente effectivement une grave menace pour les économies nationales, les institutions financières et les consommateurs.
De plus, la fausse monnaie alimente l’économie souterraine et finance les activités des réseaux de criminalité organisée et des terroristes. C’est pourquoi une des raisons de la création d’Interpol dont le Gabon est membre, a été la répression du faux-monnayage international.
En somme, selon l’organisation de la police criminelle créée le 7 septembre 1923, au-delà du préjudice individuel que la réception d’un faux billet peut causer, les effets de la fausse monnaie peuvent être terriblement dommageables pour l’économie et la sécurité intérieure d’un pays.
Et c’est d’ailleurs pourquoi, au Gabon, le législateur a prévu des peines allant jusqu’à la condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité.
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