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A quelques mois de le tenue des élections générales au Gabon et particulièrement de la présidentielle, les membres de la Confédération des Fédéraux des Mapanes se sont réunis pour réfléchir à la mise en place des solutions leur permettant de lutter contre les violences post-électorales.
Conscient de cette réalité qui veut qu’au lendemain de chaque élection présidentielle en Afrique et au Gabon en particulier il y’ait des contestations conduisant très souvent le pays dans une instabilité sociale , parlant des violences post-électorales, les jeunes dits du Mapane se sont montrés déterminés à freiner ce fléau au Gabon lors de la prochaine élection présidentielle qui aura lieu dans quelques mois seulement. « Nous n’avons qu’un seul pays qui nous a été légué par nos parents et nous devons à notre tour le léguer à nos enfants.On ne construit pas dans la violence c’est pour cela que nous jeunes du mapane sommes engagés à veiller à ce que cela ne se produise pas en 2023, car nous avons vu ce qui s’est passé en 2009 et en 2016. Et pour cette fois nous disons non aux violences post-électorales. » C’est ce qu’a affirmé les président fondateur des la Confédération des Fédéraux des Mapanes Joël Patcheli.
Poursuivant son propos il a rajouté, « Pour parvenir à cela,nous allons mener des campagnes de sensibilisation dans les quartiers des mapanes, nous allons parler à la jeunesse de refuser de se faire instrumentaliser durant cette période et nous allons installer les cellules de veille dans les quartiers pour essayer de contrôler tout mouvement pouvant inciter à la violence. »
La Confédération des Fédéraux des Mapanes est un regroupement de plusieurs jeunes, ils sont présents dans plusieurs provinces du pays et entendent à leur manière contribuer à l’apaisement du climat social au lendemain des élections présidentielles au Gabon.
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