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Au Gabon, la classification d’espèces fauniques partiellement ou intégralement protégées n’est toujours pas parvenue à décourager les braconniers. Tout comme le renforcement du dispositif juridique, à travers les lois forestière et pénale.
En effet, depuis plus de 10 ans, une battue de grande ampleur d’animaux protégés a cours dans notre pays. Lequel a, heureusement, pris des engagements dans le cadre d’une mobilisation internationale visant à appuyer la lutte contre le braconnage et le trafic d’espèces fauniques protégées.
Des engagements appuyés donc par l’Agence française de développement (AFD), par le biais d’un financement de 10 millions d’euros (6 milliards 559 millions 570 mille francs). Par cette assistance, l’institution financière publique de la France se met aux côtés du Gabon pour combattre le braconnage, particulièrement des pachydermes, et le trafic d’ivoire.
En décembre 2020, le ministre de la Forêt, Pr Lee White, dénonçait le fait qu’un tiers des éléphants avaient été abattus au Gabon au cours des quinze dernières années. De manière spécifique, la coopération avec l’Agence française de développement vise à lutter contre les réseaux du commerce illégal d’ivoire et d’améliorer les connaissances sur les pachydermes et assurer l’adhésion des populations à la protection de ces animaux.
À en croire la directrice générale de l’AFD au Gabon, Marie Sennequier, « le ministère gabonais de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des ressources naturelles est le maître d’ouvrage de ce projet. L’Agence nationale des parcs nationaux en est le maître d’ouvrage délégué pour trois des composants de ce même projet ».
Il faut dire que l’AFD n’est qu’un partenaire parmi tant d’autres dans ce combat contre le braconnage en grande échelle des éléphants. En effet, en 2018, un programme de formation de quatre ans a été lancé au Gabon en matière de lutte anti-braconnage.
Il s’inscrit dans le cadre d’un engagement de plus de 19,3 milliards de francs pris par le gouvernement britannique pour lutter contre la criminalité sur les espèces sauvages. Le module de formation vise le renforcement de l’interdiction de la vente d’ivoire.
Concrètement, la Grande Bretagne travaille à améliorer les compétences nationales en matière de planification des opérations, de navigation et de collecte de renseignements dans un pays qui abrite entre 50% et 60 % des 45 000 éléphants de forêt restants dans le monde.
Caroline Bivigou
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Caroline Bivigouhttps://gabontelegraph.com/author/guyromualdmabickayahoo-fr/
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