Économie

Lutte contre les bois tropicaux illégaux : la Comifac et GIZ sur la même longueur d’onde

La Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) et la Société allemande pour la coopération internationale (GIZ) sont sur la même longueur d’onde en matière de lutte contre la vente des bois tropicaux illégaux. À Yaoundé au Cameroun, les deux parties viennent en effet de s’accorder sur le projet Tropical Timber Trade Facility pour le commerce des bois tropicaux légaux et durables en Afrique centrale.

Il s’agit, en fait, d’un projet visant à combattre et à mettre fin aux exportations illégales de bois vers les marchés internationaux.

L’importance de ce projet est telle que, à en croire l’Association technique internationale des bois tropicaux, « sur 55 millions d’hectares de concessions forestières enregistrées en Afrique centrale, seulement 18% sont certifiées légales ». Ce qui ne représente que 9,9 millions d’hectares.

Il faut donc renverser cette réalité peu élogieuse pour une sous-région dont le massif forestier est le deuxième au monde, en termes d’importance, après l’Amazonie. Au-delà, le projet Tropical Timber Trade Facility permettra d’améliorer les recettes publiques et les conditions d’existence des populations environnantes.

« L’accroissement de la production du bois légal va inéluctablement favoriser l’augmentation des recettes fiscales dans les Etats d’Afrique centrale. Aussi, permettra-t-il aux populations locales, particulièrement dans les zones reculées, de bénéficier d’un emploi « , projette la Commission des forêts d’Afrique centrale.

La Comifac est l’unique instance d’orientation, de décision et de coordination des actions et initiatives sous-régionales en matière de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers pour son espace.

 

Caroline Bivigou
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