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Marché financier : 113% d’intentions d’achat dans l’opération lancée par la SCG-Ré

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L’administrateur-directeur général de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), Dr Andrew Gwodog, a bien des raisons de se sentir heureux. L’opération de levée de fonds lancée le 1er novembre sur une période d’un mois, a connu un franc succès auprès du public, communique-t-il.

Alors qu’elle sollicitait un montant de 5 milliards de FCFA, la SCG-Ré a finalement collecté 5 milliards 665 millions 32 mille FCFA sur le marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac).

« Cette opération a connu un fort engouement auprès du public, avec plus de 7 milliards 69 millions 932 mille FCFA d’intentions d’achat. Au terme de la période de souscription, le montant des souscriptions enregistrées était de 5 milliards 665 millions 32 mille FCFA, soit un taux de souscription de 113%« , s’est félicité le Dr Andrew Gwodog.

Non sans souligner que « cette opération d’augmentation de capital par appel public à l’épargne (APE) de la SCG-Ré a été visée par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique (Cosumaf) et autorisée par la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA)« .

Aussi, s’inscrit-elle dans le cadre de la dynamisation du marché financier de la sous-région décidée par les chefs d’État de la Cémac, mais aussi conformément à la mise en œuvre de son plan stratégique et de développement.

« Dans le cadre de la présente opération, les règles d’allocation prévoient, en cas de souscription, de servir en priorité les personnes physiques. Les demandes de titres des personnes morales seront, quant à elles, servies au prorata des titres restants« , précise l’A-DG de la SCG-Ré.

Notons que dans le  langage boursier, les intentions de souscriptions sont des souscriptions qui ne sont valides que si elles sont payées par l’investisseur. Par rapport à cette opération, Il y a eu une location des titres en privilégiant les personnes physiques (30%) et en réduisant la part globale des personnes morales dites institutionnelles qui représentent 70%.

 

Caroline Bivigou

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