
GT 06 juillet 2022 – Ce n’est un secret pour personne. La période de Mercato n’est pas une bouffée d’oxygène pour les footballeurs gabonais. Que ce soit pour ceux évoluant à l’international que pour ceux évoluant au pays.
En effet, c’est un constat avéré. À chaque fenêtre du marché des transferts en Europe, très peu sont les noms des joueurs gabonais qui reviennent avec insistance dans la short-list de nombreux clubs. Pour cause, le niveau affiché par ces derniers peine à convaincre les recruteurs.
Dans cette logique, c’est souvent les équipes de seconde, voire troisième division qui jettent leur dévolu sur nos joueurs. Un fait remarquable encore aujourd’hui pour la moitié du groupe de Patrice Neveu qui prépare actuellement pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue en janvier 2024 en Côte d’Ivoire, dont pas moins de 12 joueurs évoluent en deçà de la première division.
Pour d’autres observateurs de cette équipe du Gabon, la raison est liée « à la qualité de leurs agents. Ces joueurs n’ont pas des agents suffisamment forts pour leur permettre de signer dans de grandes écuries européennes ».
De plus, si des joueurs du calibre de Pierre Emerick Aubameyang (qui a récemment pris sa retraite internationale) et Mario Lemina (en froid avec la sélection nationale) ont plus de facilité à accrocher des écuries jouant les premiers rôles dans leurs championnats, c’est du fait de leur rendement sur le terrain et de la bonne gestion de leur carrière par leurs agents.
Indépendamment donc de leur volonté, nos compatriotes, moins cotés lors des marchés de transferts que leurs homologues des sélections comme le Sénégal, le Cameroun ou encore l’Algerie, sont très souvent rattrapés par leur talent. En témoigne des joueurs pourtant promis à un bel avenir comme Dénis Bouanga (AS Saint-Etienne/D2), Didier Ibrahim Ndong (sans club) ou Axel Meye (sans club). Sans omettre, chez certains joueurs, une indiscipline caractérisée.
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