Mort d’une élève dans un incendie à Bitam : le petit ami passe aux aveux

L’ incendie dans lequel Dallas,  une élève de 17 ans en classe de 4e au lycée Simon-Oyono-Aba’a, a succombé dans la nuit de mercredi à jeudi (L’Union d’hier), serait finalement d’origine criminelle.

En effet, les premiers résultats de l’investigation ouverte par les éléments de la brigade de gendarmerie ont révélé qu’un certain Joël, élève en terminale dans le même établissement serait coupable. Ce dernier aurait avoué son crime à la faveur de son audition au poste.

Duquel il ressort que le jour du drame, vers 23 heures, au quartier Essangui, Dallas et son petit ami sont dans la chambre et abordent un sujet qui a trait à leurs relations amoureuses passées et présentes. Sauf que l’évocation d’un certain Carlos par la fille plonge aussitôt Joël dans une grande colère. D’autant que c’est ce « rival » qui aurait été présenté comme le préféré de l’adolescente. Il va s’en suivre une violente dispute à la faveur de laquelle le garçon aurait un peu trop étreint la fille à la hauteur du cou. Au point que cette dernière se serait effondrée peu de temps après.

Par la suite, l’élève de terminale fait un tour au salon et se rend très vite compte de ce que d’autres membres de la maisonnée, notamment la cousine de Dallas, sont en train de regarder la télévision dans une autre chambre. Joël entre alors à la cuisine, où des marmites sont au feu et s’empare d’une boite d’allumette. Une fois de retour dans la pièce dans laquelle gît sa petite amie, le jeune homme allume un feu, qu’il attise avec des habits. Avant de prendre discrètement la poudre d’escampette par la porte de la cuisine menant à l’arrière de l’habitation. Tout le monde a donc cru à un incendie causé par la marmite au feu. Alors qu’il n’en était rien.

Et le présumé pyromane de préciser aux Officiers de police judiciaire (OPJ) : « En arrivant à la maison, je me suis couché. Vers 6 heures, les proches de Dallas sont arrivés à mon domicile pour me questionner à propos de leur soeur. Je leur ai dit que je n’en savais rien. Puis, il m’ont mis au courant de l’incendie. » Tout étant complètement calciné que la victime a été retirée des décombres du braiser qui a réduit deux appartement en cendres.