Société

Mouvement d’humeur des retraités : « entre mourir de précarité et mourir de balles »

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C’est le dilemme auquel sont confrontés les retraités, tous secteurs confondus, qui ont pris d’assaut les locaux du ministère du Budget et des Comptes publics à Libreville, ce mardi 8 novembre 2022. Lesquels retraités crient leur colère et exigent que leurs réclamations soient prises en compte une bonne fois pour toute.

L’esplanade du ministère du Budget a été envahi ce matin par une foule de retraités qui réclament, entre autres revendications, l’arrimage des pensions retraite à la nouvelle grille salariale. Ils attendent également que leurs soient payés les services rendus.

Par ce mouvement d’humeur auquel se sont joints les syndicalistes Pierre Mintsa et Aminata, les retraités voulaient exprimer leur colère face à ce qu’ils qualifient de mépris.

En fait, ces anciens cotisants accusent le ministère précité et la CNSS de bloquer, sciemment, la mise en œuvre des recommandations issues de l’étude actuarielle du cabinet marocain Finactu. Aussi, promettent-ils d’intensifier leur mouvement de grève si aucune solution définitive n’est trouvée.

« Demain, vous les jeunes, allez pleurer comme nous. Je suis retraité depuis plus de 6 ans et je suis toujours en pré-retraite », a prévenu un retraité d’État.

 

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