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La saison des Nobel vient de s’achever à Stockholm, en Suède, aujourd’hui lundi 10 octobre. Cette fois, la célèbre récompense a concerné l’économie, rapporte le site français lepoint.fr.
Les lauréats sont trois Américains : Ben Bernanke (68 ans), ex-président de la Réserve fédérale américaine (FED), Douglas Warren Diamond et Philip Dybvig, tous les deux âgés de 67 ans. Les lauréats sont couronnés leurs travaux sur les crises financières.
Ben Bernanke a dirigé la FED entre 2006 et 2014. Ce règne a été marqué par la crise financière de 2008 et la chute de la banque américaine Lehman Brothers.
Cette chute est considérée comme la plus grande faillite bancaire dans l’histoire des États-Unis. Elle avait engendré une crise financière mondiale et souligné le risque posé par des géants bancaires « too big to fail », entendu « trop grands pour faire faillite ».
Le média français, qui cite le jury Nobel, rapporte en outre que Ben Bernanke a notamment analysé la « Grande dépression » des années 1930. Une longue phase de crise économique et de récession qui a frappé l’économie mondiale à partir du krach boursier américain de 1929 jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.
Elle a été accompagnée d’une forte déflation et d’une explosion du chômage. Selon le jury Nobel, « l’ancien banquier central a montré comment les retraits massifs étaient un facteur décisif dans la prolongation et l’aggravation des crises ».
De leur côté, Douglas Diamond et Philip Dybvig ont mis en place des modèles théoriques expliquant pourquoi leur rôle dans la société les rend vulnérables à la rumeur sur leur effondrement imminent.
Le prix Nobel de l’économie n’a pas été prévu dans le testament d’Alfred Nobel. Il a été créé par la banque centrale de Suède à la mémoire de l’inventeur.
Il s’est ajouté en 1969 aux cinq traditionnelles récompenses (médecine, physique, paix, chimie et littérature). L’Américaine Elinor Ostrom en 2009 et la Franco-Américaine Esther Duflot restent, à ce jour, les seules femmes à avoir décroché ce prix.
Les primés de cette année succèdent à l’Américano-Néerlandais Guido Imbes, au Canadien David Carb et l’Israélien Joshua Angrist, spécialistes de l’économie expérimentale. « Le trio a significativement amélioré notre compréhension du rôle des banques dans notre économie, particulièrement durant les crises financières, ainsi que la façon de réguler les marchés financiers », selon le jury Nobel.
Caroline Bivigou
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Caroline Bivigouhttps://gabontelegraph.com/author/guyromualdmabickayahoo-fr/
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