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Alain-Claude Bilie-By-Nze a coupé court aux spéculations sur l’organisation, par l’Etat, d’obsèques nationales en faveurs des naufragés. Il n’en est pas question, a-t-il laissé entendre lors d’un face-à-face avec les rescapés du naufrage du navire Esther Miracle.
« Il n’a pas été décidé d’obsèques nationales. Nous avons bien dit deuil national » a-t-il martelé à ses interlocuteurs, ajoutant que « chaque famille va enterrer ses défunts dans la dignité, l’intégrité et l’intimité familiale ». Et il faut dire que l’enveloppe prévue par le gouvernement, 372 millions de francs pour l’ensemble des victimes, devrait permettre d’y parvenir.
Pour rappel, le président gabonais a décrété trois jours de deuil national, notamment les 14, 15 et 16 mars. Ce qui, du point de vue exprimé par Bilie-By-Nze, est suffisant pour honorer la mémoire des disparus. L’idée de l’organisation prochaine des obsèques nationales suite au naufrage du ferry Esther Miracle, n’est donc pas à l’ordre du jour.
Le chef du gouvernement assure toutefois que l’État a pris toutes les dispositions pour un établissement rapide des documents nécessaires pour l’organisation des obsèques en toute intimité. À en croire le Premier ministre, la croix rouge sera mise à contribution à travers un guichet unique afin de « faciliter les procédures de délivrance des actes de décès et autres permis d’inhumer. « Tout se fera par le Croix-Rouge et les services de l’État qui sont habilités à le faire », a-t-il indiqué.
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