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Alors qu’elle s’achève, la procureure de la République près le tribunal de première instance d’Oyem, Perrine Ada Obiang, se devait de faire le bilan de l’année judiciaire 2021-2022 dans son giron. Une année marquée par une parfaite collaboration entre le parquet du chef-lieu du Woleu-Ntem et les différentes unités de police judiciaire de cette province.
Autant parler d’une véritable synergie, au regard de l’efficacité observée dans la lutte contre les actes criminels et délictueux dans le septentrion. Ainsi, 1370 procédures ont-elles été enregistrées au parquet d’Oyem au cours de l’année judiciaire finissante, rapporte Perrine Ada Obiang.
Le département du ntem dont Bitam est le chef-lieu arrive en tête avec 656 dossiers transmis, suivi de celui du Woleu (Oyem) avec 536 affaires déférées. Viennent ensuite les départements de l’Okano (Mitzic, 151 dossiers), du Haut-Ntem (Minvoul, 13 affaires) et seulement 7 pour le Haut-Como (Medouneu).
À la lumière de ces chiffres, il ne serait hâtif de conclure que la province du Woleu-Ntem n’échappe pas au phénomène de l’insécurité. Et qu’il convient, dès lors, d’accentuer l’action policière et judiciaire pour assurer la quiétude des habitants.
Cela est fondamental car, parmi les faits figurant au nombre des procédures enregistrées au niveau du parquet d’Oyem, les vols arrivent en tête. Puis. Il y a les violences (coups et blessures volontaires, violences et voies de fait), les viols sur mineures de moins de 15 ans. Il y a aussi les menaces, les injures publiques, les dénonciations calomnieuses, l’escroquerie, les abus de confiance, ainsi que les cas de faux et usage de faux.
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