Politique

PASIG : le point de la mission d’évaluation de la BAD

Experts des TP et de la BAD autour du ministre des infrastructures. ©GT

GT 22 juillet 2022 — Projet important du portefeuille de la Banque africaine de développement (BAD) dans notre pays, le Programme d’appui au secteur des infrastructures du Gabon (PASIG) est désormais dans une phase qui permette son exécution satisfaisante.

C’est du moins ce que l’on retient de la séance de travail, autour de Léon Armel Bounda Balonzi, ministre en charge des Infrastructures, entre les techniciens de ce département et les experts de l’institution financière continentale.

Celle-ci a commis une mission d’évaluation du projet et d’identification des besoins prioritaires pour le Gabon. Et dans ce sens, le PASIG a déjà retenu les études techniques qui couvrent 1000 Km de routes en milieux urbain et rural, ainsi que l’aménagement de l’axe Ndendé-Doussala (49 Km) pour enfin relier Libreville à Brazzaville.

« Cette mission était aussi couplée à celle d’identification de nouvelles opérations dans ce secteur des infrastructures, primordial pour la transformation de l’économie gabonaise », a souligné Nouridine Kane Dia, le représentant résident de la BAD au Gabon. Faisant allusion aux investissements prioritaires qui viendraient renforcer l’impact escompté du PASIG.

Au demeurant, pour Toussaint Nkouma Emane, chef projet PASIG, « les études sont fondamentales, entendu qu’elles déterminent ce qu’on veut faire. Quand on n’a pas la maîtrise technique d’un projet, on court le risque d’échouer ».

Pour rappel, le Programme d’appui au secteur des infrastructures du Gabon est actuellement dans sa première phase, pour une enveloppe d’un peu plus de 90,27 milliards de FCFA. La présente phase consiste, principalement, en la construction et le bitumage de la route Ndendé-Doussala et du pont frontalier sur la rivière Ngongo; la construction et le bitumage de plus de 20 Km de voiries à Libreville, y compris les aménagements connexes (assainissement, éclairage public, embellissement) et la réalisation d’études sectorielles et techniques détaillées à même d’alimenter une réserve substantielle de projets structurants dans le secteur routier.

Le projet s’inscrit dans le développement du corridor « Transgabonais » qui doit relier Libreville au Sud du pays et du continent. Ce, en traversant des pôles liés, entre autres, au bois, aux mines, à l’industrie métallurgique, à l’agro-industrie, à la pêche, à l’élevage et à l’écotourisme.

Les principaux effets attendus portent sur l’amélioration du niveau de service de la chaîne logistique entre les capitales gabonaise et congolaise, ainsi que de la mobilité et des conditions de vie des populations par leur accès aux zones d’intérêt économique et l’aménagement des pistes rurales.

Caroline Bivigou

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