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Le 12e congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG) aura lieu les 23 et 24 décembre prochains, peu de temps après les conseils provinciaux de la formation politique au pouvoir.
À quoi faudrait-il s’attendre à l’issue de ce grand rassemblement ? À beaucoup de choses pour certains. À peu, pour d’autres.
Toujours est-il que la messe à venir se tiendra à huit mois des élections générales d’août 2023. Dès lors, il ne fait aucun doute que le prochain congrès ordinaire constituera un pas vers les investitures. Assurément.
À ce stade, une candidature est déjà acquise. Celle du « distingué camarade président ». Car, conformément aux statuts et règlement du Parti démocratique gabonais, Ali Bongo Ondimba, également président de la République, en est le candidat naturel. Au terme de cet important rendez-vous, les congressistes auront l’occasion de confirmer les nombreux appels à une nouvelle candidature du chef de l’État.
Aussi, devront-ils s’engager à investir le terrain pour ouvrir toutes les devant mener Ali Bongo Ondimba jusqu’à la victoire. Le secrétariat exécutif a déjà indiqué le cap, sous la conduite du secrétaire général du parti Steeve Nzegho Dieko, par le biais des rentrées politiques et des rendez-vous du militant auxquels il a pris part à travers les neuf provinces.
Des rencontres au cours desquelles il n’a de cesse d’évoquer « la récompense de la fidélité des cadres et autres militants de base, mais aussi pour leurs capacités à faire vivre le parti en tout temps ».
Ceci a laissé transparaître ce à quoi les uns et les autres devraient s’attendre dans les prochaines semaines. Notamment lorsque viendra le moment de choisir les personnes devant défendre les couleurs du PDG aux législatives, puis aux locales de l’année prochaine.Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura des heureux et des mécontents. Comme lors de chaque arbitrage.
Mais il faut bien opérer des choix. Car, tout le monde ne peut pas être investi au même moment. L’essentiel, à l’issue de ce processus, est que le Parti démocratique gabonais reste soudé et regarde vers l’objectif commun de remporter les trois scrutins politiques qui pointent à l’horizon.
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